Un peu d’histoire

L’auberge existe depuis 1971

Guy et Mireille méritent d’être mis à l’honneur via cet opuscule. Tous deux natifs de Saint Pierre de Chartreuse, ils ont une grande part dans le développement touristique de ces lieux. Ils ont fait naître et ont entretenu cette flamme magique qui anime l’auberge. Avec leur conjoint respectif et leur famille, ils ont apporté toute l’énergie nécessaire pour que l’accueil, la cuisine et l’ambiance fassent de cet endroit un souvenir indélébile pour ceux qui le découvrent.

Bernard Chance prendra le relais de ses parents pendant 6 ans et fera découvrir le « serac », à de nombreuses personnes avant d’aller ouvrir « Le Chamechaude » à St Hugues. Puis ce sera le tour d’un autre enfant du village, Sébastien Roux qui, tout en apportant un peu de folie au site, saura faire perdurer ces valeurs.

Passation

L’Auberge du Charmant Som, une grande famille : les chartroussins.

Les Mazan ont vendu aux Chance par l’intermédiaire de Thérèse, la sœur de Mireille qui vivait au Col de Porte et prenait les réservations des clients (il n’y avait pas de téléphone à cette époque). Sébastien et Maxime ont un autre lien, une mère pour le premier et une institutrice pour le second : Monique, qui savait fort bien enseigner les valeurs de l’agriculture et des montagnes et fédérer tous ses jeunes autour de la Chartreuse.

Histoire de la Chartreuse

« St Pierre de Chartreuse… une de ces montagnes magiques, autour desquelles se tissent les rêves et les nostalgies des citadins, fatigués de grisailles et de laideurs urbaines, qui aspirent à la pureté et à la splendeur » Jean Perquelin 1950.

L’Auberge du Charmant Som, celui-ci laissera sa place en 1971 à l’Auberge actuelle.

La tomme du Charmant Som naîtra en 1966 avec Victor Novel. Il laissera sa place, en 1992 à Olivier Bastien, alpagiste de St Martin de la Chambre qui, avec ses 70 vaches, gère de mains de maître le pâturage en régalant les amateurs de tommes, de serac et de fromages blancs.

  

Histoire de la route

Cette route sinueuse construite entre 1935 et 1939 fut un immense chantier géré par l’ONF. 350 chômeurs, bûcherons bergamasques et immigrés italiens, furent embauchés et travaillèrent à la pelle et à la pioche. Le tracé, d’abord forestier puis traversant des barres rocheuses, s’ouvre à l’oratoire d’Orgeval (un des 7 oratoires délimitant le territoire de Chartreux) sur un alpage où pâturent depuis de nombreuses années de belles tarines dont le lait sert à la fabrication sur place de la tomme du Charmant Som. Vu l’enneigement du secteur du Col de Porte, la route n’est ouverte que de mai aux premières neiges.